[ AVIS ] Pacific Drive La route est longue.

Pacific Drive est un jeu de conduite et de survie en vue subjective, dans lequel il vous faudra enchaîner les runs pour progresser. Votre voiture est votre seul atout alors que vous explorez un Nord-Ouest Pacifique réinventé et surréaliste, regorgeant d’anomalies.

Structuré à la façon d’un « road-lite », chaque incursion dans la nature sauvage apporte son lot de défis aussi uniques qu’étranges, à mesure que vous réparez et améliorez votre voiture depuis le garage abandonné qui vous sert de base.

Avec votre voiture comme seule chance de survie, vous devrez résoudre un mystère depuis longtemps oublié alors que vous vous aventurerez jusqu’au cœur de la Zone d’exclusion olympique.

Il est temps de prendre le volant et de vous donner notre avis.

Partez en virée:

L’expérience Pacific Drive est très particulière. En termes de gameplay, tout tourne autour de deux mondes qui sont liés l’un à l’autre : avancer sur la carte pour découvrir ce qui se passe et obtenir des améliorations/matériaux pour notre voiture. Il faudra maintenir et améliorer notre voiture pour pouvoir continuer à avancer sur la carte. La conduite est l’action prédominante, mais le ramassage de matériaux à pied et la mise en place d’heures de clé à molette dans l’atelier sont deux autres actions qui ne sont pas loin derrière.

Pendant l’aventure, vous ne trouverez pas de monde ouvert avec des espaces sûrs. Le seul endroit sûr ici est votre garage. Il s’agit d’un petit endroit où vous préparez votre équipement, faites le plein, réparez les dommages causés à votre véhicule et partez enfin en expédition dans le monde. Même si vous disposez d’un atelier entièrement équipé, vous devrez toujours utiliser vos ressources pour fabriquer des kits de réparation ou des pièces de rechange.

Des dangers et des environnements inconnus :

L’histoire est géniale et très originale, même si je suis sûr que de nombreux joueurs finiront le jeu sans avoir entendu tout ce qui se passe. Et je ne leur en veux pas: lire des sous-titres avec des paragraphes de trois, quatre, et cinq lignes en haut de l’écran en conduisant est l’antithèse du confort.

À l’extérieur de votre petit atelier confortable, cependant, toute l’étendue de la catastrophe devient claire. Bien qu’il y ait généralement des routes à moitié goudronnées à travers les différentes zones, une conduite silencieuse à 130 km/h n’est pas possible. Lorsque les orages violents frappent avec des bourrasques et des éclairs entre les deux, il y a un pur feu d’artifice d’effets à admirer. À juste titre, le paysage sonore crée des sons étranges; donc, un peu d’horreur a également fait son entrée dans le jeu. Cependant, lorsque nous fuyons la radioactivité, le son se renverse parfois, ce qui exacerbe le stress déjà existant dans ces endroits.

Les bandes d’énergie couchées sur le sol sont également particulièrement dangereuses, car elles suspendent simplement la gravité lorsque vous roulez dessus. Au début, il peut être amusant de voler en voiture, mais après seulement quelques secondes, le rêve de voler prend fin et la dure réalité du sol vous frappe. Un régal absolu pour les pneus, le moteur et la suspension.

Un jeu enchaînant les runs:

Structuré à la manière d’un « road-lite », chaque incursion dans la nature sauvage apporte son lot de défis aussi uniques qu’étranges, à mesure que vous réparez et améliorez votre voiture depuis le garage abandonné qui vous sert de base. La carte est divisée en dizaines de zones, qui servent d’intersections. Chacune d’entre elles est une carte de taille moyenne avec sa propre structure, sa propre géographie, ses propres caractéristiques et ses propres entrées/sorties. Pour déverrouiller la zone, vous devez stabiliser et activer un portail qui vous ramène à l’atelier ou au point de départ.

Cependant, pour une raison d’anomalie fragile, il n’est pas possible de prendre le même chemin que celui que vous avez emprunté à l’aller. Au lieu de cela, vous devrez utiliser un système de transport très complexe. Ainsi, une fois que vous avez terminé votre voyage de pillage et que vous souhaitez retourner à votre atelier à domicile, choisissez l’un des points de téléportation dans la zone actuelle et activez le transporteur.

Arrête toi-ci, tu peux :

Le plus grand danger vous attend généralement immédiatement avant de vous échapper de la zone par le portail. Une fois que vous avez rassemblé suffisamment d’énergie pour le faire, vous pouvez activer le portail à l’un des nombreux endroits marqués sur la carte. La condition préalable pour cela est que vous en soyez suffisamment éloigné. La raison en est simple: dès que vous activez le portail, vous devez vous précipiter vers lui. Vous serez acculé par une tempête nucléaire, et vous subirez des dégâts importants si vous restez trop longtemps. Mais vous ne pouvez pas mourir dans ce sens dans Pacific Drive. Même après une telle mésaventure, il retourne à l’atelier avec la voiture cassée mais sans les ressources si vous resté pris en l’anomalie.

Malheureusement, la structure du voyage a du mal à me convaincre. Je pense que c’est une proposition originale à une époque où presque tous les jeux vidéo rendent le voyage rapide et facile et que cela ajoute un défi intéressant, mais je pence que beaucoup de joueurs trouverons le concept répétitif. Cependant, je pense qu’Ironwood Studios échoue à de nombreux points à équilibrer la récompense et la punition du défi d’aller de l’avant.

Votre voiture est votre seule chance de survie :

Je pense que Pacific Drive est un excellent jeu et surtout une belle surprise. La physique fonctionne incroyablement bien. Je suis fasciné par tout ce qui touche à la mécanique de la voiture: le système de pièces, d’usure, de matériaux et de fabrication est superbe. Son cadre est tout simplement parfait, les graphismes et les performances sont presque irréprochables, le son et la bande-son de la radio m’ont donné vie lors de mes voyages, et l’histoire a réussi à voler plusieurs heures de réflexion lors de mes promenades en voiture.

Je pense que Pacific Drive a un problème d’équilibre dans son expérience: la récompense d’aller de l’avant ne pèse pas le même poids que le risque de le faire, en particulier la punition qu’il vous impose pour avoir échoué.