Le jeu vidéo Nobody Wants To Die a suscité un intérêt considérable avant même sa sortie. Grâce à une bande-annonce captivante qui promettait une expérience de qualité AAA ou AA. Ce titre est désormais disponible à un prix abordable de moins de 25 euros sur PC, PS5 et Xbox Series X/S.
Développé par le jeune studio polonais Critical Hit Games, Nobody Wants To Die plonge les joueurs dans un univers cyberpunk dystopique. On incarnent James, un détective avec un passé tragique et une propension à noyer ses souvenirs dans l’alcool. Le jeu se déroule dans une New York rétrofuturiste du 24e siècle. Les voitures volantes et les publicités holographiques géantes sont monnaie courante.
La possibilité de transférer sa conscience dans d’autres corps ajoute une dimension fascinante à l’intrigue. Explorant des thèmes de l’immortalité et du transhumanisme.
Une ville du futur :
Bienvenue dans le New York de 2329, une vision dystopique où le passé et le futur se heurtent avec une audace artistique. Imaginez un monde où les canyons urbains s’étendent à l’infini. Les néons et l’art déco règnent en maîtres, créant une atmosphère qui rappelle à la fois le Bladerunner et la Rapture de Bioshock. C’est un lieu où la science-fiction rencontre le glamour des années 40 dans un mélange éblouissant.
Les voitures volantes, avec leurs carrosseries qui évoquent la splendeur des années 30 et 40. Elles ajoutent une touche de nostalgie à ce paysage futuriste. Elles sont le symbole d’une époque révolue, mais aussi d’un avenir qui bat au rythme de l’innovation et de l’aventure. Pour ceux qui ont été captivés par les mondes de Night City, Columbia ou Rapture, ce New York revisité offre une nouvelle toile de fond pour des histoires encore inédites
Ce New York de 2329 est plus qu’un simple décor ; c’est un personnage à part entière pour moi. Avec son propre rythme cardiaque et ses secrets cachés dans chaque recoin sombre. Vous invitant à explorer ses mystères et à vivre des aventures qui défient l’imagination.
Un crime, une enquête :
Plongée dans un univers de science-fiction noir, cette histoire nous emmène dans les méandres d’une enquête complexe. James Karra, un ancien joueur de baseball devenu détective, se retrouve confronté à une affaire qui le touche personnellement et professionnellement.
Karra, malgré sa fragilité émotionnelle suite à la perte de sa femme, doit rassembler ses forces pour démêler cette toile d’intrigues. Avec l’aide de Sara Kai, il navigue dans un monde où la technologie avancée et les manipulations génétiques sont monnaie courante. Ensemble, ils découvrent que la mort Green n’est pas un acte isolé, mais une pièce d’un puzzle beaucoup plus vaste.
L’atmosphère, l’histoire et les énigmes constituent des atouts majeurs, et Nobody Wants to Die se distingue heureusement par des mécanismes de jeu intéressants. Sur chaque scène de crime, Karra dispose de trois outils peu conventionnels. En plus d’un appareil photo classique : une machine à rayons X, une lampe UV et un bracelet high-tech pour la reconstruction.
Des gadgets à la hauteur :
Grâce à l’appareil à rayons X, Karra peut voir à travers les murs ou les cadavres jusqu’aux os, tandis que la lampe UV permet de suivre les traces de sang. Ces deux outils ajoutent une dimension intéressante au gameplay, mais le plus fascinant reste le reconstructeur. Cet appareil permet à Karra de remonter ou d’avancer le temps. Avec lui, nous pouvons observer ce qui est arrivé au corps juste avant la mort de la victime. Bien que cela semble impressionnant, en pratique, la reconstruction se résume à deux mini-jeux très simples.
Après chaque visite sur une scène de crime, nous retournons toujours à l’appartement de Karra. Où tous les indices sont dispersés sur le sol. Nous devons alors les organiser correctement pour former une chaîne logique. Cela demande un peu de réflexion, mais peut aussi être accompli par simples essais et erreurs si nécessaire. Si nous réussissons à établir la chaîne d’indices, l’histoire progresse.
Serez-vous découvrir la vérité sur chaque enquête ?
Entre le rêve et la réalité :
Nobody Wants to Die utilise le tout nouveau Unreal Engine 5, et cela se voit. Visuellement, le jeu est époustouflant ! Ce que la petite équipe de développement polonaise a réalisé à l’écran n’a rien à envier aux grandes productions AAA. Les rues, que Karra observe souvent assis sur sa voiture avec une bouteille de whisky, sont incroyablement détaillées. Et elles ont tout aussi atmosphériques que les intérieurs, dotés de textures magnifiques et d’effets de lumière, d’ombre et de particules à la pointe de la technologie.
Il est également agréable de voir comment Karra a été intégrée dans les visuels pour certaines actions, malgré la perspective à la première personne. Lors de nombreuses actions, comme appuyer sur un interrupteur ou ramasser un objet. Ses mains sont visibles, ce qui contribue à créer un monde crédible.
Bien que les visuels soient magnifiques, le fait que ce soit une production indépendante relativement petite se remarque à plusieurs reprises. Le monde de science-fiction invite à l’exploration, mais il ne peut être observé que de loin. De plus, la majorité des interactions entre Karra et sa partenaire Sara se font uniquement par radio.
On aurait bien aimé de temps en temps voir les personnages autrement que par téléphone ou autre moyen. L’exception est la femme de Karra, Rachel. Elle apparaît encore et encore dans des souvenirs et des visions pour lui parler. Le rendu et les animations faciales de celle-ci nous prouvent que le studio a du savoir-faire. Donc on ne comprend pas trop ce choix des voix.
Pour conclure, Nobody Wants to Die est un jeu de meurtre et de mystère techniquement et atmosphériquement de premier ordre, idéal pour les joueurs qui privilégient une histoire sophistiquée à un gameplay complexe.
Bien que le jeu nous guide beaucoup trop dans notre rôle de détective, limitant notre capacité à enquêter par nous-mêmes, l’intrigue excentrique et le cadre fantastique d’un New York dystopique-futuriste suffisent à maintenir l’intérêt du joueur jusqu’à la fin.