[ AVIS] Killing Floor 3

Disponible depuis le 24 juillet sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series, Killing Floor 3 est le nouvel opus de la série d’action/horreur de Tripwire Interactive. Que nous réserve ce nouvel épisode, et est-il à la hauteur des attentes des fans de la licence ? Après des heures à tuer des monstres assoiffés de sang, il est temps de vous dévoiler notre avis.

Give me a money :

Près de neuf ans après la sortie de Killing Floor 2, Tripwire Interactive revient avec Killing Floor 3. Entre-temps, le studio a pris beaucoup de temps pour fournir du contenu pour le prédécesseur, des nouvelles cartes aux armes en passant par les ennemis. Les attentes pour le nouveau jeu sont donc élevées, mais même avant la sortie, il y avait des voix critiques : une bêta mitigée et des inquiétudes concernant la nouvelle approche du titre. Alors, comment se comporte la version finale ?

Environ 70 ans après les événements de Killing Floor 2, la mégacorporation Horzine a créé sa propre armée privée composée de zeds, des armes biologiques ressemblant à des zombies, qui ont maintenant été lâchées sur le monde. Nous rejoignons le groupe rebelle Crépuscule pour contrer cette menace. Bien sûr, pour assurer la paix et peut-être aussi pour se remplir un peu les poches en chemin. Mais l’accent est, bien sûr, mis sur la survie de l’humanité. Sans faute.

L’idée de base de Killing Floor 3 reste inchangée : six joueurs unissent leurs forces en ligne pour survivre en plusieurs vagues contre ce qu’on appelle des Zeds, des expériences de laboratoire ratées. Chaque classe ennemie a ses propres schémas de mouvement, ses forces et ses faiblesses. Mais avant de partir au combat, vous allez devoir faire des tests de compétence et d’aptitude. Normal, on laisse pas les soldats sans entrainement. La première mission fait office d’un tutoriel qui vous explique vraiment tout ce que vous devez savoir pour survivre.

Le QG :

Une fois l’entraînement bouclé, place à l’aventure, que ce soit en solo ou avec une team de 5 membres. Pour se lancer, il faudra passer par le QG et choisir une mission via le terminal. Le QG est vraiment le hub principal du jeu. Depuis celui-ci, il est possible de faire pas mal de choses en plus des choix des missions. Pour le moment le titre est composé de 8 cartes au total. Il manque clairement de contenu pour un lancement de jeu, on espère que l’équipe de développement vont rapidement en rajouter.

Même si le nombre de maps reste faible, elles sont clairement un gros point fort. Alors oui, certains puristes vont sûrement regretter le côté crado des débuts, mais franchement, le nouveau style graphique rend super bien. Les cartes sont plus grandes et mieux pensées. avec moins de culs-de-sac et plus d’espaces ouverts. Avec son nouveau moteur graphique, le jeu nous propose une expérience plus intense. Certains Zeds peuvent maintenant péter des murs ou des portes pour ouvrir de nouveaux passages. En plus, ils ont rajouté des tyroliennes et des tourelles auto, histoire de pimenter un peu le côté tactique.

Pendant une mission, en fonction de la map, y’aura des objectifs à remplir. Ça permet de faire avancer l’histoire du jeu petit à petit. La mission est pas obligatoire et vraiment le scénario est simplement un prétexte pour tuer des zeds. Si t’as juste envie de casser du Zeds, pas de soucis car toutes les maps sont disponibles tout de suite sans aucune restriction. Une fois la mission choisie, on embarque dans le VTOL afin de lancer le matchmaking en ligne.

À chaque vague, ça se corse : y’a de plus en plus d’ennemis, et les Zeds spéciaux commencent à débarquer. Entre les tas de viande bien classiques et les monstres gueulards sortis de nulle part, y’a de quoi faire. Le design est dégueu juste comme il faut dans le bon sens du terme. Par contre, faut avouer que les Zeds font pas vraiment flipper. Trop calmes, trop mous… on les sent pas super dangereux.

De l’expérience :

Dans Killing Floor 3, il y a six classes jouables, appelées spécialistes. Ceux-ci sont basés sur certains types d’armes ou styles de jeu. Par exemple, le Commando se concentre sur les fusils d’assaut, tandis que le Ninja se concentre sur la mobilité et le combat au corps à corps. Ce qui est nouveau, c’est que les compétences peuvent être débloquées tous les deux niveaux et améliorées jusqu’à trois fois. Bien que cela fournisse une motivation à plus long terme, cela augmente également l’investissement en temps de jeu.

Alors que vous aviez l’habitude d’obtenir de légères améliorations de vos avantages à chaque niveau supérieur, Killing Floor 3 offre une variété de compétences, de modifications d’armes, de types de munitions et de systèmes d’artisanat. Ce qui semble donner plus de profondeur à première vue donne au jeu l’impression d’être un jeu de rôle avec des éléments de tir. On ne se contente plus de juste s’amuser entre potes : on cherche maintenant à optimiser ses builds et à récupérer un max de ressources pour faire un maximum de dégâts. En plus de leurs armes et de leurs compétences, les spécialistes auront leur propre arbre à compétences. On débloquera de nouvelles compétences tous les 2 niveaux. C’est à vous de faire votre build selon votre façon de jouer.

L’armurerie :

Pour faire progresser les différents spécialistes dans Killing Floor 3, il va falloir jouer avec eux. En effet, tu ne vas gagner de l’expérience qu’avec le spécialiste que tu utilises. Ce qui va rendre l’évolution des personnages plus longue. Les différentes armes de nos spécialistes pourront être améliorées pendant l’aventure au QG. Cela va nous aider à rendre nos personnages encore plus puissants lors des prochaines parties pour montrer le niveau de difficulté ! Pour ça, il suffit de collecter quelques ressources dans les niveaux et de les amener à l’armurerie en fin de partie pour fabriquer des améliorations d’armes. Il est possible de faire jusqu’à 6 modifications par arme, que ce soit pour le chargeur, la lunette ou même le type de munitions. Ces améliorations vont booster la précision, les dégâts, la cadence de tir, le temps de recharge, et même diminuer le recul de l’arme.

Une autre nouveauté est le système de dégâts avec des éléments tels que le feu, l’acide ou l’électricité. Certains Zeds sont sensibles ou résistants à certains types. Cela vous oblige littéralement à vous engager dans certaines combinaisons d’armes, ce qui limite la flexibilité.

Pour conclure :

Pour conclure, Killing Floor 3 veut être plus qu’un simple jeu de tir de horde. Alors que les cartes, les conceptions des ennemis et certaines nouvelles mécaniques sont vraiment bien faites, l’aspect général souffre de problèmes techniques mais surtout de contenu. Même si ce nouvel opus améliore beaucoup de points par rapport à ses prédécesseurs, il y a vraiment un manque de finitions. Évidemment, ça n’empêche pas de se faire plaisir en solo ou en équipe car le jeu adapte le nombre de zeds en fonction du nombre de joueurs. Mais je recommande de jouer en équipe afin de profiter pleinement du jeu.