Depuis le 12 septembre, Gloomy Eyes débarque sur PC, Xbox Series X|S, Nintendo Switch et PlayStation 5. Ce puzzle-game, fruit du travail conjoint d’Atlas V, Be Revolution Gaming, 3Dar, Fishing Cactus ainsi que d’ARTE France, est publié par ARTE France et Untold Tales. Après avoir utilisé notre cerveau de zombie, il est temps de partager notre avis avec vous.
Sombre et poétique :
À la différence de nombreux titres horrifiques misant sur les jump scares ou l’hémoglobine, Gloomy Eyes plonge le joueur dans un univers perpétuellement obscur, où l’atmosphère, les émotions et la narration priment sur le reste. Ce titre se démarque autant par son style visuel que par sa volonté de mêler la magie des contes traditionnels dans l’univers de Tim Burton .
Le jeu nous propose d’incarner Gloomy, un petit zombie, et Nena, une fille humaine, dans une aventure en self-coop. Explorez des dioramas évocateurs, résolvez des énigmes et traversez un monde aussi sombre que poétique pour retrouver le Soleil.
Dans Gloomy Eyes, vous incarnez un duo d’enfants explorant un monde mystérieux. D’un côté, Gloomy, un garçon mort-vivant aux yeux luminescents, capable de repousser les zombies et de manipuler divers objets, mais contraint d’éviter les sources de lumière trop intenses.
Un duo :
De l’autre, Nena, une jeune humaine pleine d’énergie et en quête d’amitié, qui tire sa force de la clarté et peut activer des mécanismes pour venir en aide à son compagnon. Attention toutefois : mieux vaut la garder éloignée des créatures hostiles.
Avant la grande rencontre de nos deux personnages, le jeu nous propose une petite progression en solo pour chacun d’eux. Cette partie du jeu est là pour nous familiariser avec les différentes mécaniques que nous allons utiliser tout au long de l’aventure. Mais très rapidement au cours de l’aventure, Gloomy et Nenna vont être réunies.
Ensemble, le duo se retrouve dans ce monde étrange et travaille en harmonie alors que des indices leur sont laissés pour naviguer dans le monde, résoudre des énigmes et aller au fond d’une histoire qui se tord.
Et tout fonctionne à merveille dès le départ, avec des mécanismes passant d’un personnage à l’autre afin d’aider dans certaines situations. Par exemple, s’il y a une source de lumière que Gloomy ne peut pas passer, envoyez Nena sur son chemin dans l’espoir de trouver son interrupteur
Puzzle et environnement :
Les niveaux restent globalement compacts, et une fois que l’on saisit les objectifs, les déplacements à effectuer et les objets à collecter, il est possible de les boucler en quelques minutes seulement. Le vrai défi réside plutôt dans l’exploration : il faut rester attentif aux indices visuels et sonores disséminés dans l’univers pour progresser avec clarté.
Sur les 14 étapes que compte l’aventure, la plupart brillent par leur conception. Il éveille la curiosité du joueur sans jamais provoquer de réelle frustration. Chaque chapitre propose deux catégories d’objets à récupérer : un fossoyeur et un souvenir. Leur découverte demande souvent d’explorer minutieusement chaque recoin du niveau. Donc ouvrez bien vos yeux car dans certains niveaux ils ont très bien caché.
L’univers visuel du titre séduira sans doute ceux qui apprécient l’esthétique singulière de Tim Burton. L’atmosphère y est obscure mais teintée d’une douceur attendrissante, jamais effrayante, et pleine de charme. Le duo de protagonistes fonctionne à merveille, et chaque étape de l’aventure apporte sa petite touche d’originalité.
Pour conclure, Gloomy Eyes est une belle surprise. Il combine des énigmes astucieuses, une ambiance unique et une histoire touchante. Son univers sombre mais attendrissant cache une aventure courte, mais mémorable. La coopération entre Gloomy et Nena renforce l’immersion et apporte beaucoup de charme. Quelques soucis techniques apparaissent, mais ils restent mineurs. Le jeu séduit par sa direction artistique, son atmosphère envoûtante et son narrateur parfaitement choisi.
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